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- Chercheur Post-Doctoral au laboratoire CIRCEFT (H/F)
| DATE DE PUBLICATION | 17/12/2025 | TYPE DE CONTRAT | CDD | |
| RECRUTEUR | UNIVERSITE PARIS 8 | CATÉGORIE | A | |
| LIEUX DE TRAVAIL |
13000 Marseille, Provence-Alpes-Côte d'Azur | SALAIRE |
Non communiqué | |
| CODE POSTAL |
13000 | VALABLE JUSQU'AU |
15/02/2026 |
Poste
Le poste s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche financé par la Direction de la protection judiciaire de la jeunesse (DPJJ) et coordonnée scientifiquement par Séverine Kakpo (MCF, Paris 8/CIRCEFT) et de Marwan Mohammed (CNRS /CMH).
Conduit en collaboration étroite avec les services de la PJJ à Marseille, le projet vise à analyser les formes d’implication des mineurs dans le trafic de stupéfiants et leurs trajectoires judiciaires et éducatives.
Le/la post-doctorant.e participera à l’ensemble du projet, de la collecte des données à leur analyse et valorisation scientifique.
Le poste est basé à Marseille, où se déroulera l’essentiel du travail de terrain.
Une présence continue sur place est attendue pendant la durée de l’enquête (24 mois).
Activités de recherche, tâches à accomplir et résultats attendus
Nom du projet : L’implication des mineurs dans le trafic de stupéfiants à Marseille (Convention DPJJ 2025-2027)
Activités de recherche / Contenu du projet
La recherche vise à analyser en profondeur les formes d’engagement des jeunes dans le trafic de stupéfiants à Marseille, dans un contexte marqué par une intensification des violences et une forte attente des professionnel·les de la PJJ en matière de compréhension et d’appui à l’action. Cinq objectifs structurent la démarche : (1) restituer la socio-histoire du trafic à Marseille et la place qu’y occupent les mineurs ; (2) identifier les profils des jeunes concernés, décrire les modalités de leur implication et analyser les logiques d’entrée dans le trafic ; (3) explorer leur expérience concrète du trafic et les significations qu’ils lui attribuent ; (4) étudier les trajectoires spécifiques des mineurs auteurs de violences graves en lien avec le trafic ; (5) documenter le devenir des jeunes après leur prise en charge institutionnelle par la PJJ. L’enquête s’appuie sur une méthodologie mixte, combinant un volet quantitatif, consacré à l’analyse d’un corpus de dossiers judiciaires, et un volet qualitatif, fondé sur la réalisation d’entretiens semi-directifs avec des jeunes, ainsi que deux volets exploratoires : des cartographies sensibles et l’analyse d’un corpus numérique permettant d’éclairer les représentations et discours relatifs au trafic à Marseille.
Tâches à accomplir
-Participer au travail d’élaboration de la méthodologie de la recherche ;
-Assurer le traitement et le codage d’un corpus de dossiers judiciaires issus du tribunal pour enfants de Marseille (extraction des informations, saisie, structuration et analyse des données selon la grille élaborée par l’équipe).
-Réaliser, transcrire et analyser des entretiens avec des jeunes, d’anciens mineurs et des professionnel·les de la PJJ ;
-Contribuer aux volets exploratoires, notamment à la conception d’ateliers de cartographie sensible et à la préparation et au traitement d’un corpus numérique
-Participer aux réunions d’équipe, aux échanges avec les instances locales et nationales de la PJJ, et aux restitutions professionnelles ;
-Rédiger des notes, contributions au rapport intermédiaire et rapport final destinés à la DPJJ ;
Résultats attendus :
Le/la post-doctorant⋅e participera à la valorisation scientifique du projet à travers des communications, des publications et des restitutions professionnelles auprès des acteurs de la protection judiciaire de la jeunesse
Profil
La missions (suite) :
Activités
-Participer au travail d’élaboration de la méthodologie de la recherche
-Assurer le traitement et le codage d’un corpus de dossiers judiciaires issus du tribunal pour enfants de Marseille (extraction des informations, saisie, structuration et analyse des données selon la grille élaborée par l’équipe)
-Réaliser, transcrire et analyser des entretiens avec des jeunes, d’anciens mineurs et des professionnel·les de la PJJ
-Contribuer aux volets exploratoires, notamment à la conception d’ateliers de cartographie sensible et à la préparation et au traitement d’un corpus numérique
-Participer aux réunions d’équipe, aux échanges avec les instances locales et nationales de la PJJ, et aux restitutions professionnelles
-Rédiger des notes, contributions au rapport intermédiaire et rapport final destinés à la DPJJ
Résultats attendus :
Valorisation scientifique du projet à travers des communications, des publications et des restitutions professionnelles auprès des acteurs de la protection judiciaire de la jeunesse
FORMATION ET EXPÉRIENCE ATTENDUES
- Doctorat en sociologie ou en sciences de l’éducation
- Solide expérience de recherche empirique mobilisant des approches quantitatives et qualitatives
- Intérêt marqué pour les thématiques liées à la jeunesse, à la justice des mineurs, à la déviance et aux inégalités sociales.
- Expérience préalable de recherche dans des contextes éducatifs ou judiciaires sensibles
COMPÉTENCES ATTENDUES
-Capacité à conduire des entretiens approfondis avec des adolescent·es dans un contexte sensible, en créant un cadre de confiance et en respectant les contraintes institutionnelles et éthiques.
-Capacité à travailler en équipe et avec des partenaires institutionnels ;
-Rigueur méthodologique, sens de l’organisation et respect des échéances
Employeur
L’université Paris 8 est un pôle d’enseignement et de recherche central en Île-de-France dans le domaine des humanités.
Quelques chiffres :
- 23 935 étudiants.
- Une offre de formation répartie en 5 domaines disciplinaires : Arts, Droit Economie Gestion, Lettres et Langues, Sciences et techniques, favorisant des articulations entre disciplines et des transversalités.
- 11 UFR, 5 instituts dont 2 IUT, un IED, l’Institut des Etudes Européennes et l’Institut Français de Géopolitique.
- 4 sites et des locaux sur le Campus Condorcet, 18 bâtiments, 105 000 m² SHOB.
- 36 licences (dont 11 professionnelles), 40 Masters, 8 DUT, de nombreux diplômes d’université, 80 doctorats.
- 4 écoles doctorales, 33 unités de recherche dont 9 UMR, environ 170 thèses de doctorat soutenues tous les ans.
- 870 personnels enseignants et 711 personnels de bibliothèques, administratifs et techniques.
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